4 POESIES

"Poménarie"

Plaine de Poméranie
Drame des conflits
Hommes, femmes, enfants,
La paix a fait son temps.
 
Marchant sans conviction,
Que celle de l'inaction
Des politiques de la paix
Qui n'ont pas voulu s'exprimer.
 
Dans ce futur déjà demain
L'humanité signe sa fin
Lorsque l'armée des ombres
sera face au rouge sombre.
 
La vie n'est pas un jeu
Lorsque la poudre devient feu
A vouloir trop de pouvoir
Nous vivrons dans le noir.

Amour fragile

L'amour est incompris
si d'aventure mal pris
Il venait à souffrir
et parfois à mourir

Le silence le blesse

Le contrôle l'agresse
Le manipuler à tort
le conduit à sa mort

 Si la tempête fait rage

un retour sur le rivage
permet d'effacer le tourment
ce passif oppressant.

 L'absence de sentiments

peut apparaître cependant
par bien trop de douleurs
c'est ainsi qu'il se meurt.

Espoir

Le temps vieillit la vie
soulageant ainsi
le mystère de la jeunesse
et de son étrangeté paresse

Mais n'a-t-elle pas tort
de croire que la mort
est une fable ironique
ou une farce laconique

C'est un soulagement
de voir par nos enfants
que la poussière du passé
est finalement soufflée

Car il est vérité
de vouloir tout du passé
surtout s'il vit au présent
en détruisant le vivant

Fenêtre

De ma fenêtre je te vois
et dans mon cœur est l'émoi
me faut il te dire l'amour
du monde aux milles contours.

Cette fenêtre n'est pas de ce monde
nos âmes tissent leurs ondes
dans cette vie règne l'énergie
soupir éternel de l'oubli

De ma fenêtre je te vois
et de ma bouche par ma voix
je te chuchote de me libérer
de cette douleur de m'aider

Nos rêves sont nos fenêtres
enroulant l'âme des êtres
nous pouvons par cela nous envoler
approcher l'impensable secret.

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