Etude de la psychanalyse quantique 3

  

« …Nous disposons d’une quantité d’énergie, qui est placée ou investie sur le monde et sur nous-mêmes. Mais cette réserve est limitée… » (Sigmund Freud).

« …La nature culmine dans une unité et elle est pénétrée par un principe spirituel… » (Fechner Gustav Téodor*)

 

Le principe de l’énergie en nous et autour de nous a fait l’objet de recherches de la part de scientifiques, médecins psychanalystes et psychologues. Que ce soit Sigmund Freud, Carl Gustav Jung ou d’autres, les débuts du vingtième siècle ont vu l’émergence des travaux sur ce concept.

Cette époque a connu par ailleurs l’explosion dans l’usage des drogues et psychotropes et de la médiumnité.

Les psychiatres et psychanalystes célèbres de cette époque ainsi que d’autres non moins célèbres, tel que Victor Hugo ont pratiqué les arts de communication avec les défunts et du visionnaire. L’hypnose est à cette époque une pratique de guérison de « l’esprit » comme le découvrent nos deux célèbres neurologues fondateurs de la psychanalyse en rencontrant lors de leurs études sur la psychanalyse le célèbre neurologue Français Jean-martin Charcot.

 

Très rapidement deux courants se forment sur le concept même de l’énergie, son rayonnement sur l’individu et son influence sur la matière. La psychophysique est le concept qui prend forme, et qui va s’épanouir en parallèle de la psychanalyse Freudienne. CG Jung y consacrera sa thèse de médecine « La psychopathologie des phénomènes dits occultes » en 1902. Celui-ci évoque une nouvelle forme de réalité psychique sur la matière pour possible, laissant entrevoir une branche nouvelle en science de la parapsychologie à concevoir.

Pour bien comprendre l’interaction entre le psyché et la physique, il faut s’arrêter sur une définition de Jung sur l’archétype (1954) : « Dispositions, formes et idées dans le sens platonicien, inconscientes mais non moins actives, c’est-à-dire vivantes, qui sont présentes dans chaque psyché et qui influencent et préforment leurs pensées et leur action ».

 

L’archétype est « psychoïde » selon Jung, c’est-à-dire qu’il est à la fois psychique et physique. La justification de la propriété psychoïde passe par celle du concept de « monde un » (Unus mundus), une réalité unifiée où tout émerge et tout retourne, les psychoïdes étant représentées comme des sphères de l’inconscient où les phénomènes psychiques se confondent avec la matière ou se transforment en elle.

A l’unus mundus s’associe l’inconscient collectif. Celui-ci selon Jung est omniprésent, s’exerçant de manière simultanée dans un continuum temps présent.

Ainsi il aurait une unité universelle (Mundus archetypus) un inconscient collectif distinct de l’inconscience individuelle et transversale cependant.

Lors de ses recherches, CG Jung rencontre et communique avec le physicien Wolfgang Pauli, célèbre pour ses travaux sur la physique quantique. Ils définissent un principe : « La psyché et la matière sont régies par des principes communs, neutres, qui ne sont pas, en soi, identifiables. ».

Ainsi nous parlons de « synchronicité », définit comme un principe sans cause expliquant la coïncidence d’évènements psychiques et/ou physiques. En d’autres termes rien n’est le fruit du hasard, toute coïncidence doit pouvoir être distinguée du hasard par son impensabilité et l’ordre qu’elle manifeste doit échapper à toute explication causale.

Ainsi, d’après les travaux de Jung et de Pauli, l’ordre naturel pourrait être représenté par un lien, ou quaternité, entre : l’énergie, le continuum espace-temps, relation constante des phénomènes par production d’effet (causalité) et relation non constante par contingence lors de similarité ou sens (synchronicité).

 

Wolfgang Pauli avait une particularité surprenante, nommée effet Pauli : Il pensait en effet être frappé d'une sorte de "malédiction synchronistique" selon laquelle le fonctionnement des machines et le déroulement des expériences auraient eu tendance à être perturbés par sa seule présence. Même si cet effet est considéré délirante par des physiciens modernes, W Pauli était interdit d’accès dans le laboratoire de son collègue Otto Stern, et ces perturbations ont été constatées par d’autres personnes et collègues à cette époque.

 

Jung parle de « non-temps », ainsi, le monde obéirait à des lois intemporelles et transcendantales. Pour expliquer l'existence de précognitions, les parapsychologues sont bien obligés d'admettre que le temps s'écoule dans les deux sens. Ce qui se recoupe avec les données de la physique quantique (graphes de Feynman décrivent les antiparticules comme remontant le temps).

 

La psychanalyse reconnait qu’il n’y a pas de hasard dans toute conséquence ayant conduit à un traitement, et que cela se traduit aussi par des complications physiques. Jung pensait aussi qu’aucune relation psycho-physique ne peut s'expliquer uniquement par le hasard, une causalité aveugle ou une finalité propre.

 

Le concept énergétique est intégré dans les théories de psycho-physiciens, sachant que celle-ci est dogmatiquement universelle, omniprésente et indestructible. Il est clairement établi dans les médecines orientales ce principe et les soins effectués en tiennent compte (méridiens, tsubos, acupuncture, chakras…).

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