« …Le
cerveau de mammifère contient entre
100 millions et 100 milliards de neurones en fonction de l’espèce.
Chaque neurone de mammifère est composé d’un corps cellulaire, de dendrites et d’un axone…». « …Quand les neurones reçoivent
ou envoient des messages, ils transmettent
des impulsions électriques le long de l’axone… ». (Source :
fédération recherche pour le cerveau-fcrneurodon.org).
«
Nous avons tous un cerveau dans l'estomac. Un réseau de neurones situés
sur les parois du tube digestif régule en effet les fonctions digestives. Ce
système nerveux entérique (SNE), composé de plus de 100 millions de neurones,
est le deuxième organe neurologique de notre corps. » (https://sante.lefigaro.fr/sante/maladie/)
« En 1991, on a découvert que le cœur avait son «petit cerveau» ou
«système nerveux cardiaque intrinsèque». Ce «cerveau du cœur» est composé
d'environ 40,000 XNUMX neurones qui sont des neurones semblables dans le
cerveau, ce qui signifie que le cœur a son propre système nerveux ». (https://fantasticfacts.net/fr/)
Nous sommes
sur une nouvelle avancée scientifique. Là où les cultures anciennes énonçaient
des vérités, il nous a fallu vingt siècles pour concéder que le cerveau n’est
pas nécessairement le siège neuronal et que le cœur a son propre cerveau.
La
MTC (médecine traditionnelle chinoise) parle depuis des siècles du centre du
shen, signifiant esprit, la spiritualité voir le divin. De cela découlerait que
le cerveau cœur est le siège du psychisme, des émotions, de la conscience.
Les neurones
fonctionnent avec des messagers chimiques les neurotransmetteurs. Ils
communiquent entre eux par impulsion électrique, en franchissant les synapses, les
vides entre les cellules.
A partir de
cette nouvelle révélation scientifique, n’est-il pas impensable de penser que
notre biologie soit intrinsèquement liée à notre psyché ?
Nous en sommes
encore en phase d’étonnement quant au pouvoir de l’esprit et de cette énergie
qui circule dans nos organismes.
La réalité de pouvoir émettre une pensée qui
par le biais de ces échanges énergétiques neuronaux est traduit par une action
n’est pas si loin.
Nous venons de
découvrir scientifiquement les émotions.
Nous comprenons maintenant que si nous
n’avons pas faim, ou si nous sommes boulimiques, c’est que nous avons émis une
souffrance qui a été diffusé par transcription entre les organes pensants de
notre humanité.
Ainsi, avoir
le cœur brisé, l’estomac noué sont une réponse « intellectuelle » de
nos organes à nos émotions et notre état d’âme du moment.
En
conséquence, la psychanalyse quantique fait un pas en avant dans sa
compréhension du vivant émotionnel et de l’accompagnement possible.
N’importe
quelle maladie physique est plus ou moins liée à une situation traumatique ou
émotionnelle issue de son enfance, de sa vie, et de ses rapports aux autres
comme à soi.
On comprend
désormais par cette découverte que ces moments de déstructuration peuvent avoir
conduit nos émotions vers un échange neuronale entre les organes pensants de
notre corps biologique.
Dès lors que la réponse fut une maladie contraignante,
on peut penser que l’esprit n’a pas su ou pu émettre une pensée constructive. Et
de cela découle l’explication scientifique du terme « placebo ».
Le placebo
dans ces conditions n’est plus quelque chose d’intangible dont l’origine n’a
pas de sens mais au contraire une réponse scientifique qui peut amener à la
guérison.
«… Un placebo est défini comme un traitement
sans efficacité pharmacologique propre qui agit, lorsque le patient pense
recevoir un traitement actif, par des mécanismes psychologiques et
physiologiques… » (Source https://www.medecinesciences.org).
Nous
découvrons que les interactions neuronales entre ces organes permettent d’aller
plus loin dans la compréhension du phénomène psychologique.
Rien n’interdit de
penser que d’autres parties du corps humain sont pourvues de neurones. Et en
conséquence d’admettre que la médecine chinoise pratique depuis longtemps sur
des patients une méthode de transmission d’information avec les organes
défaillants.
Les Tanden
(japon), dantian (chine) ou chakra (inde) illustrent bien cela : les
méridiens, les tsubos (points de pression) seraient un moyen de communiquer
avec ces flux neuronaux et ces organes pensants afin d’y apporter une réponse,
voir un soin.
Notre soin
psychanalytique prend alors une nouvelle dimension. Ce n’est plus l’analysé qui
est en présence de l’analyste, mais le corps biologique dans son intégralité.
Le
psychanalyste va donc permettre l’analyse pour la personne présente dans une
dimension holistique de conscience ou holistique quantique.
L’analysé
devra donc dans sa démarche pouvoir transmettre correctement afin d’amener par
le soin de son propre esprit la possibilité offerte de communiquer
neuronalement à son intégrité corporelle l’amélioration de son état.
Ainsi dans
cette démarche, la maladie physique est bien représentative de l’état
psychologique et la possible guérison n’est pas un concept placébique mais est
bien une réalité.
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