L’impermanence de la Mort
« …dans notre société matérialiste, nous n’accordons pas la même importance à la traversée vers l’au-delà. Parce que l’on ne peut en mesurer les impacts après coup, on présume qu’il n’y en a pas . » Sylvie Ouellet « Cette mort que l’on dit éternel » Depuis l’origine de son humanité, l’homme refuse sa destinée. Sa première destinée, c'est-à-dire naitre, grandir, vieillir puis mourir. Le rythme du temps, ce tic-tac incessant qui nous poursuit dès notre premier vagissement, nous l’entendons certes, mais nous n’en voulons pas. Alors, nous avons recherché des fontaines de jouvence, nous avons créé des êtres fantastiques immortels, et nous avons développé un combat violent contre notre extinction naturelle. Ce qui est paradoxal, c’est qu’au même moment nous avons une propension forte à nous entretuer. La durée de notre existence terrestre est inscrite dans nos gênes dès notre naissance, et rien n’y fera changer. Certes la science se voulant vaincr...