Le sagosophe ou la philosophie du néant

 

La philosophie ou l’art d’être sage, plutôt que l’amour de la sagesse reste un exercice de style ou chacun peut s’essayer.

Le sage est trop souvent un attribut dont s’affuble les mauvais penseurs et les gourous en tout genre. Les courants philosophiques certes transporteurs de bonnes ondes peuvent devenir rapidement l’outil impropre à la libre pensée et à l’intuition créatrice des êtres pensants.

Or, la richesse de chacun réside dans cette folie raisonnée de pouvoir produire par des mots, des œuvres et des sons un réservoir guidant chacun d’entre nous vers l’exploration de nos sens jusqu’à l’éveil final.

Ou plutôt la floraison et la fin du sommeil engourdissant d’un hiver de raison et de règles de contrôle qui s’imposent comme une vérité dans un monde sans poésie.

Qu’en est-il de la matière et de la fin de l’épanouissement des sens. La  réalité trouble la vérité,  comme le brouillard sur cette route de campagne un soir en rentrant chez vous. Alors que se passe-t-il dans votre esprit, où va votre intellect et son fourmillement d’idées et de savoirs…nulle part !

Le seul but qui vous  tient en ce moment,  votre seule vision, ambition,  c’est votre destination. Vous ne regardez pas derrière le brouillard, vous avancez dedans en vous préoccupant simplement de l’éclairage de votre véhicule.

Il faut alors beaucoup de force et de courage pour accepter de ne pas suivre sans regarder. Peu importe où vous mène votre raison, l’important est de ne pas la croire par ce que vous voyez mais bien par ce que vous ressentez. Et pour ressentir,  il faut admettre que l’art d’être sage peut vous permettre de mettre en œuvre les moyens de ressentir réellement.

Devenons des sages déraisonnables…

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