La révolution du souffle
XXIème siècle : la pire période de l’humanité !
Lorsque Platon explique le concept de la démocratie,
il précise bien naturellement que c’est la dictature la plus supportable !
L’homme n’est plus un loup pour l’homme, c’est pire que cela. L’explosion
culturelle et d’information a conduit l’homme à l’approche du savoir et de la
connaissance. Quand je dis homme, je parle de l’humain dans son individualité. Et
qu’importe les moyens tentés pour bâillonner les informations qui se propagent,
la lame de fond est bien là !
Il existe donc dans ce nouveau siècle qui sera
spirituel ou ne sera pas (Malraux), une vérité profonde : l’ancien monde
se meurt ! Et tous les fondamentaux inculqués depuis des centaines d’années
se désagrègent dans l’incompréhension général des dictats de notre planète. Les marchés boursiers sont sous perfusion
depuis l’après-guerre, et créent des nouvelles niches économiques au détriment
des peuples et des écosystèmes. Après la Chine, vient l’Afrique et sa richesse
naturelle. En passant par l’Amazonie qui sera peu à peu défrichée et ses
populations primales absorbées dans la consommation nécessaire à la course financière.
Je vous le prédis : lorsque le berceau de l’Afrique
sera le nouvel eldorado économique, alors la boucle sera bouclée. Le monde des
humains ne tourne pas rond, on le sait clairement. Et les dits « représentants »
des peuples ne le sont en aucun cas.
Pourtant, là ou André Malraux a bien appuyé, c’est sur
la prise de conscience d’une partie des peuples. Quand on dit spirituel, on ne
dit pas nécessairement religieux ! Etymologiquement, spirituel signifie :
le souffle. La spiritualité c’est relatif au souffle, et donc à l’esprit.
On est bien dans le souffle au 21ème
siècle, car l’humain a vraiment besoin de souffler un peu ! Et pas que, la
vie sur terre, animale, végétale et même
minérale, a besoin de souffler…
Les peuples se soulèvent comme la vague dans tous les
pays de notre planète, parfois des par petits vagues, pour par une déferlante à
faire frémir les surfeurs journalistiques. Les humains prennent conscience :
la jeunesse mondiale se bat pour son avenir environnemental, les mouvements en
faveur de la vie animale se développent via les activistes Végans, et les
végétariens, végétaliens ne sont plus une minorité silencieuse. Une anecdote
intéressante, en France, lors d’un déplacement d’élèves de primaire, il est
demandé à l’ensemble des enfants ceux qui ne consomment pas de viande pour la
préparation du repas. La réponse est éloquente avec 30% des enfants qui sont
végétariens.
La distribution alimentaire traditionnelle perd pied :
les consommateurs ont changé leurs habitudes d’achat. Les circuits courts sont
préférés, l’agriculture Biologique explose et la viande n’est plus un aliment
journalier. Résultat que l’on nous cache encore, la grande distribution est en
réel difficulté. En France, le groupe Casino vit une situation compliqué car sa
maison mère « Rallye » est en procédure de sauvegarde (1). Les
enseignes agro-alimentaires essayent de reprendre main en rachetant des
structures biologiques : Naturalia appartient à Casino, Les comptoirs de
la bio ont en actionnaire à hauteur de 16% le groupe Intermarché (2), et ce n’est
pas fini.
Le « nouveau souffle » est en marche ! N’en
déplaise à l’ancien monde asthmatique qui s’essouffle dans ses mensonges.
La force d’une révolution c’est que c’est un ensemble
d’individualités qui souhaitent vraiment la fin d’une situation. On peut
critiquer le fait que les révolutions n’ont pas nécessairement d’organisation,
ni de représentants. Mais là aussi on est dans l’ancien concept construit
depuis des millénaires où nécessairement un seul être (et sa cour) représente l’ensemble
des décisions et des choix. Le paradoxal de notre siècle, et pour moi c’est là
le fondamental du changement, c’est que l’acteur peut avoir un raisonnement
individuel mais une volonté véritablement collective.
Lorsque les bases du communisme ont été développées
par Carl Marx, il tenait compte d’une phase intermédiaire, le socialisme. Le passage
vers la « liberté absolue » ne pouvait être franchi que lorsque l’humain
était adulte, en pleine conscience. Les mises en place des différentes
dictatures socialistes (puisque c’est la phase avant le communisme) ne
pouvaient pas basculer dans un collectivisme réel car l’homme n’était pas prêt.
Il faut croire que nous le sommes maintenant. Et l’action
de chacun dans sa prise de conscience est la plus grande révolution humaine que
nous ayons connue depuis l’origine de l’homme. C’est cela le socialstorming. Il
vous appartient maintenant de changer notre vie et de souffler enfin.
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