socialstorming : alter société


Le monde social a changé. L’humain a changé. Ce qu’on considérait avant comme des fondamentaux ne s’appliquent plus ou plus vraiment. « L’homme n’est qu’un produit pour l’homme » (99F Frédéric BEIGBEDER), peut-on penser que nous en sommes arrivés là ? Il semble qu’un virage social se soit amorcé depuis les années 2000. Cette lame de fond souffle dans tous les pays et déstabilise autant les structures politiques qu’économiques.

En fait, notre civilisation, et particulièrement les pays dit économiquement stables, comme la plupart des pays d’Europe, vivent une révolution intérieure silencieuse. Et la conséquence en est que nous vivons un fossé non plus générationnel, mais comportemental.

Notre économie est bâtie sur la profitabilité, la rentabilité.
Ce montage capitalistique entraîne inexorablement la recherche individuelle de l’enrichissement et la consommation de masse. Depuis longtemps déjà, et au démarrage des premiers chocs pétroliers de 1973 et 1979, notre système financier est en bout de course, et sous perfusion. La recherche systématique de nouveaux secteurs d’enrichissement ont entraîné une course boursière de masse. En 2008, ce comportement a induit la crise des "subprims", et notre économie boursière à bien failli perdre son sens. 
Et les piliers de cette économie malade ont bien failli suivre, j’ai nommé les groupes et conglomérats financiers.
Nous avons donc un monde bâti sur l’ancienne économie et qui refuse de changer, ce qui est propre d’ailleurs à chacun, le changement fait peur. Et nous avons l’émergence d’une nouvelle consommation et d’une nouvelle vision du vivre ensemble.

Que faut-il défendre ? 

Celui qui suit son modèle économique de vie, et qui protégera son pouvoir et sa richesse, ou celui qui souhaite simplement vivre sa vie, en préservant son environnement. La réponse n’est-elle pas si évidente que cela ? quand on sait que l’on perdra tout de toute façon, pour la première catégorie, on changera. Mais « après moi le déluge ».  Il est simplement important de comprendre que notre monde économique est en mutation depuis près de 40 années et que ce qui se passe maintenant n’est que la résultante normale d’un changement normal (mais pas programmé, n’en déplaise à l’ancien monde).
J’imagine facilement cette vieille dame qu’est notre économie boursière dans son lit d’hôpital. Autour d’elle une kyrielle de traders, banquiers, entreprises et hommes politiques s’acharne à contrôler que la perfusion chinoise continue à fonctionner et que son pouls très faible ne s’arrête pas.
Et ce couple au chevet qui regarde tout cela en se demandant si l’acharnement thérapeutique est une bonne chose et s’il n’est pas lieu de débrancher…
Il est clair que l’entourage qui profite ne tuera pas la poule aux œufs d’or. Mais jusqu'où vont-ils aller avant de comprendre qu’il faut qu’elle parte.
En face, dans une autre chambre d’hôpital, à proximité de la vieille rentière, se trouve une jeune fille. Elle n’est pas vraiment malade, elle vient encore de donner vie à de nouvelles idées économiques, sociales et solidaires. Quelques personnes viennent voir, et la féliciter, notre jeune écervelée. Mais les voisins d’en face parient sur la mort prématurée de ces créations à devenir, ou spéculent sur d’autres qu’ils essayeront rapidement d’influencer et de mouler à leurs méthodes dépassées.

Car bien sur lorsqu'un partisan des finances, en quête d’une profitabilité, vient voir s’il y a lieu de plaire, il ne peut penser à autre chose qu’à absorber et remodeler.

Pourtant on essaye, on boursicote sur la monnaie virtuelle, le "bitcoin", on vante les qualités des produits issus de l’agriculture écologique et on absorbe l’éthique pour en faire une consommation. On place l’humain au centre des préoccupations et on oublie nos anciens dans des mouroirs habillés en maisons de retraite.

On se donne bonne conscience, et on en oublie le fondamental de notre monde : le mieux vivre ensemble.

Allez, venez avec moi dans un monde repensé que je vous propose de découvrir. Dans cet univers qui pourrait être réel demain, le groupe social est revisité et remodelé. Par cela tout va changer irrémédiablement. Est-ce possible ? Je vous répondrai que oui car il suffit de vous retourner pour vous apercevoir que ça bouge « en bas » !
Comment une minorité peut changer une majorité, me direz-vous ? À cela je vous répondrai simplement ceci : êtes-vous sûr que vous êtes cette minorité, je n'en suis pas convaincu. Et dans notre actualité qui parle d'elle même en ce moment,  on devrait se poser la question inverse, c’est-à-dire comment une majorité qui parle de changement, et manifeste n’arrive pas à faire comprendre à la  minorité qui possède de laisser partir la vieille dame…

Suivez moi dans l'autre réalité lors du prochain article dans un socialstorming à venir !

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